Association Ordre de Tiron
De l'abbaye de Kelso au prieuré de Lesmahagow
Panneau explicatif des fouilles archéologiques de Lesmahagow |
« Le Prieuré de Saint-Machute de Lesmahagow fut fondé en 1144 par David 1er, roi d’Ecosse « pour le salut de son âme, celui de ses ancêtres, de ses successeurs » sur le conseil de John, évêque de Glasgow ; ils proposèrent aux moines de Kelso la chapelle et des droits sur de nombreuses terres autour de Lesmahagow ; ceux-ci acceptèrent d’y envoyer un prieur et des moines restant rattachés à Kelso. Pendant longtemps le prieuré de Lesmahagow resta un refuge et un sanctuaire naturels.En 1316, Robert Bruce accorda 10 marks annuellement pour acheter huit livres de bougies afin d’éclairer le tombeau de Saint-Machute, originaire du Pays de Galles (ce tombeau aurait contenu une relique et des ossements de ce saint dont on sait qu’il a travaillé et est mort en Bretagne, où il est plus connu sous le nom de Saint-Malo). En 1335-1336, le prieuré fut sans doute incendié par les troupes de John of Eltham, frère d’Edouard III ; tous les moines périent dans ce brasier. (des fouilles permettront éventuellement de retrouver des traces de cet incendie). Comme Robert III confirma le don de Robert Bruce en 1383, cela permet de penser que les moines de Lesmahagow avaient été de fervents partisans du clan des Bruce durant la guerre de l’indépendance de l’Ecosse. En 1456, James First Lord of Hamilton devint le bailli de Lesmahagow et il semble qu’on ne mentionnera plus qu’en 1477 l’existence d’un prieur dans l’histoire assez obscure de ce prieuré. Vers 1557, cette dépendance assez éloignée de Kelso se trouve confiée à un abbé commendataire, James Cunningham, fils du Comte de Glencairn. En 1567, Kelso et Lesmahagow sont confiés au Comte de Bothwell, commendataire. En 1593, Weir of Blackwood aurait apporté des améliorations à l’état de l’église du prieuré. En 1623, le prieuré fut enfin attribué au marquis d’Hamilton. Il ne reste pratiquement rien de ce prieuré important si ce n’est ses vergers fameux que les Bénédictins, véritables pionniers de l’industrie fruitière ont introduits dans la vallée de la Clyde et l’arrière-pays. (Des informations plus détaillées pourraient être trouvées dans les annales de Lesmahagow de J. B. Greenshields). Le village de lesmahagow est situé à environ 10km au Sud-Ouest de Lanark, dans le Comté de Strathclyde. » (Source « Tiron et Moulineuf » de Michel Cabanes et Jean-yves Lagrange)
Accueil/Echanges :
Déjeuner organisé par les membres de l’association de préservation du patrimoine local de Lesmahagow et rencontre avec le président de l’association, Mr Martin, ainsi qu’avec des conseillers du South Lanarkshire Council., La rencontre a pu être prise en photo et plusieurs articles sont à paraître dans les journaux locaux. (Voir annexe 2). Visite des ruines du prieuré de Lesmahagow, excavées en 1978, et de l’église paroissiale. Echange de livres et de documentation concernant les ruines. L’association de l’Ordre de Tiron s’est également vu remettre deux quaich (coupe de l’amitié, cadeau traditionnel écossais). Nous avons remis la médaille de la ville au président de l’association et aux deux conseillers locaux, ainsi que la plaque de l’Ordre de Tiron. Le pack touristique du Perche a aussi été remis aux représentants du conseil de South Lanarkshire.
Recherches historiques :
Bien que seules les fondations du prieuré soient encore visibles, nous avons pu constater une similarité entre les modes de vie des moines de l’abbaye de Thiron et de Lesmahagow, notamment dans l’utilisation des ressources naturelles. Les moines de Lesmahagow ont en effet construit leur prieuré à proximité d’une rivière qui leur fournissait très certainement l’essentiel de leur nourriture (comme à Thiron).
Anecdote : les fouilles réalisées en 1978 à Lesmahagow ont mené à la découverte de très nombreuses coquilles d’huîtres ! Cet élément laisse à penser que le prieuré n’était pas isolé puisque de nombreux échanges marchands ont pu être effectués.
Une des principales activités du monastère était l’accueil des pèlerins et des indigents, avec un hôpital. Aujourd’hui encore, une maison de retraite a été construite sur l’emplacement de l’abbaye de Lesmahagow et perpétue cette tradition. La prédisposition des Tironésiens pour les travaux manuels et l’artisanat semble avoir également été transmise aux moines de Lesmahagow. Nous avons d’ailleurs pu nous procurer le rapport d’excavation de 1978 qui fait état de la découverte de restes de poterie (sans doute réalisée par les moines eux-mêmes). L’architecture de l’ancien prieuré de Lesmahagow rejoint en de nombreux points celle de l’abbaye de Thiron tels que l’agencement du cloître et la création d’un aqueduc souterrain amenant l’eau jusqu’aux cuisines et aux sanitaires.
Futurs projets :
Venue d’une délégation de l’association en 2014 pour les 900 ans de l’abbaye de Thiron. Possibilité de créer des liens touristiques grâce à nos contacts du Southlanarkshire council.
Liste des contacts :
Mr Archie Martin (président de l’association Lesmahagow parish historical association)
Mr Robert McLeish (co-fondateur de l’association)
Mr le Conseiller Archie Manson (SouthLanarkshire Council)
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Du prieuré de Lesmahagow à l'abbaye de Kilwinning
Panneau explicatif de l'abbaye de Kilwinning |
« L’Abbaye de Kilwinning, sous le vocable de Saint-Winnin (VIIIe siècle). Ce Monastère fut fondé entre 1140 et 1191 par des moines bénédictins de l’Ordre de Tiron sollicités par Hugues de Morville, Seigneur de Cunningham. Le roi d’Ecosse, Robert 1er, distribua des terres en friches à ce monastère qui les mit en valeur et prospéra pendant près de quatre siècles. En septembre 1559, une attaque fut déclenchée sur le monastère, « les images, les statues, les ornements catholiques furent brûlés » par les troupes de John Know. En 1560, toute adoration contraire à la nouvelle foi protestante fut interdite. En 1561, l’abbaye qui était pourtant un témoin remarquable de la belle architecture anglaise fut démantelée par les Comtes d’Arran, d’Argyl, de Glencairn et d’Eglington. De l’abbaye de Kilwinning, il ne reste plus que des ruines, à une quarantaine de kilomètres au Sud-Ouest de Glasgow ». (Source « Tiron et Moulineuf » de Michel Cabanes et Jean-yves Lagrange)
Accueil/Echanges :
Rencontre avec les membres de l’association Kilwinning and District preservation society et notamment avec son président, Mr Andy Baird. Visite des ruines de l’abbaye de Kilwinning, du musée et de la tour de l’église offrant une vue sur l’ensemble des ruines.
Visite de la Loge maçonnique de Kilwinning (n°0) et rencontre avec le secrétaire de la Loge, Mr David Wilson, et avec le conservateur du musée de la Loge, Mr Ian Doole.
Déjeuner dans un ancien moulin qui faisait partie du domaine de l’abbaye de Kilwinning.
La venue de la délégation de l’Ordre de Tiron a été couverte par la presse locale (voir annexe).
Mr Victor Provôt a remis la médaille de la ville à Mr Baird ainsi qu’à Mr Wilson et à Mr Doole. L’association de Kilwinning s’est également vue confiée la plaque de l’Ordre de Tiron qui sera apposée sur un mur de l’abbaye.
Recherches historiques :
Les moines de l’abbaye de Kilwinning semblent avoir des liens ténus avec l’histoire de la Franc-maçonnerie écossaise, qu’il nous faut encore éclaircir. Cependant, nous avons découvert que les moines auraient reçus peu avant la construction de l’abbaye une bulle papale leur donnant le privilège de s’autoproclamer « francs-maçons » où qu’ils aillent. Ils auraient ainsi instruits les maçons « ordinaires » de Kilwinning aux mystères de la Franc-maçonnerie. Il apparaît de plus que la première réunion maçonnique de Kilwinning se serait tenue dans la salle du chapitre du monastère. Ce sont ces éléments (toutefois difficiles à prouver) qui font que la Loge maçonnique de Kilwinning se veut aujourd’hui « Loge-Mère » d’Ecosse et porte le numéro 0 (« nothing » en anglais). Ces informations ne font que renforcer l’importance historique de l’Ordre de Tiron et sa grande influence au cours du Moyen-âge.
L’architecture de l’abbaye de Kilwinning semble très différente de celle des autres abbayes d’Ecosse, certainement dû au fait que ce sont des moines français qui l’ont construite. Par exemple : les dortoirs étant situé à l’étage, un escalier permettait de descendre directement dans le chœur. Les deux tours d’entrée également sont assez peu communes… L’abbaye de Kilwinning était également réputée pour accueillir depuis le XV e siècle des tournois de tir à l’arc.
Futurs projets :
Venue d’une délégation de l’association de Kilwinning à Thiron en 2014 pour fêter les 900 ans de l’abbaye. Possibilité d’une double adhésion entre les deux associations.
Liste des contacts:
Mr Andy Baird (Président de l’association Kilwinning and district preservation society)
Mme Christine Watson (membre de l’association Kilwinning and district preservation society)
Mr David Wilson (Loge maçonnique de Kilwinning)
Mr Ian Doole (Loge maçonnique de Kilwinning)
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De l'abbaye de Kilwinning à l'abbaye de Lindores (Newburgh)
L'abbaye de Lindores (Newburgh) |
« L’Abbaye de Lindores fut fondée en 1191 (ou 1178) dans le Comté de Fife, par David, Comte d’Huntingdon. (Futur Roi d’Ecosse). Elle fut construite avec des frès rouges et blancs provenant des carrières de la forêt de Parkhill. Le premier abbé de Lindores, Guido, occupa son poste pendant 28 ans jusqu’en 1219. Il y avait alors 26 moines dans le monastère. L’Abbé de Lindores reçut la mitre en 1395. En avril 1414, le pape fut informé que les bâtiments du monastère menaçaient de s’effondrer et que les revenus de la communauté se trouvaient diminués par les voleurs et des bandes d’Ecossais sauvages. Toutefois, les religieux maintinrent leurs efforts pour subsister. En 1532, il y avait au moins 25 moines, en 1546, l’effectif se retrouve à 20, mais 5 nouveaux moines les rejoignent en 1558. Quatre siècles de vie monastique avaient contribué à faire de ce site un havre de paix et d’harmonie. Ce sont les moines de Lindores qui ont développé la culture des fruits sur leurs terres, particulièrement celle des poires, cette industrie se perpétue dans la région. Au début du XVIe siècle les bâtiments sont réparés et agrandis. Mais les protestants saccagent l’abbaye puis expulsent les moines pendant un temps. En 1559, de nouveau les autels sont renversés par les protestants John Knox qui brûlent les statues, les livres de messe et les ornements d’église. Les moines doivent abandonner leur monastère et les règles de l’Ordre de Tiron. Le dernier abbé avant la Réforme, John Philp, avait été nommé l’Abbé de Tiron, en juillet 1523. Le 24 février 1566, Philp démissionna en faveur de John Leslie, plus tard évêque de Ross, mais qui fut déchu en août 1568. Peu après, Patrick Leslie devint commendataire puis il fut anobli sous le nom de Lors Lindores quand les terres de l’abbaye devinrent une seigneurie laïque, par une charte de 1600. Les ruines servirent de carrière de pierres pour les constructeurs des siècles suivants. L’abbaye avait été le témoin de bien des événements de l’Histoire de l’Ecosse. » (Source « Tiron et Moulineuf » de Michel Cabanes et Jean-yves Lagrange)
Accueil/Echanges :
Rencontre avec les membres des deux associations de patrimoine de la ville : Newburgh Orchard Heritage gère la réalisation d’un verger communautaire afin de conserver certaines variétés de poiriers et pommiers, très certainement implantés en Ecosse par les moines de Tiron.
Nos contacts avec les responsables de l’association Newburgh’Orchard Heritage qui œuvre pour la conservation des variétés anciennes de fruitiers (pommiers, poiriers, pruniers) ont été très riches.
Nous avons pu en effet constater que cette association est très active. Elle s’est donné pour objectifs le recensement des variétés anciennes[1] qui existent encore dans les vergers initiés par les moines Tironisiens. A cet égard, l’aide apportée par l’association des Croqueurs de Pommes devrait être précieuse, nos interlocuteurs nous ayant confié que l’envoi de leur ouvrage d’identification avait dynamisé l’équipe dans sa volonté de persévérer dans sa mission. A l’issue de leurs travaux, ils envisagent d’ailleurs de publier un document pour remplacer celui qui existe et qui date de 1863, sans photo ni dessin de référence !
Bien entendu, la préservation de ces variétés est aussi au cœur de leurs préoccupations, ils ont donc choisi de travailler par greffage sur des poiriers sauvages. C’est ainsi qu’à l’automne dernier, 100 porte-greffes ont reçu leur greffon dont 80 avaient repris avant un gros orage qui a détruit une trentaine de plants. Cette reproduction s’avère être une lutte contre la montre car pour la « Lindores », seul un sujet ancien subsiste…
Une seconde action très importante a eu lieu en direction de l’école du village afin de sensibiliser les enfants à la valeur de ce patrimoine avec la plantation d’un verger- conservatoire dont les enfants ont été les créateurs depuis la conception des plans jusqu’à la fabrication l’automne dernier de 150 litres de jus de pomme, opération qu’ils comptent bien reproduire cette année.
La convergence de nos pratiques en matière de préservation des variétés anciennes (puisque nous avons planté récemment des porte-greffes pour la création d’un verger conservatoire à Thiron-Gardais) nous a conduits à décider avec l’institutrice anglaise présente lors de notre passage à échanger entre nos écoles respectives sur l’évolution de ces espaces dédiés.
Les membres de l’association nous ont aussi expliqué combien ils souhaitaient associer la population à la connaissance de ce patrimoine végétal. Avec l’évolution des pratiques commerciales, les variétés locales ne sont plus représentées sur les lieux de vente et disparaissent ainsi petit à petit dans l’éventail de choix du consommateur. De même, par méconnaissance de la période optimale de maturité, différente pour chaque variété, nombre de possesseurs de vergers anciens à Newburgh délaissent voire suppriment des sujets produisant pourtant des fruits extrêmement savoureux pour peu qu’on les consomme au bon moment. Seuls les anciens possèdent ce savoir et c’est tout naturellement dans leur verger que les bénévoles du Newburgh’Orchard Heritage peuvent recenser ou découvrir ces variétés oubliées qui leur tiennent tant à cœur.
L’association souhaite donc trouver des moyens de transmission de ces savoirs qui intéressent l’ensemble de la population en misant sur l’originalité de leur prestation et l’intérêt de leur présentation. Nous avons donc pu là aussi échanger sur nos pratiques pédagogiques…
Enfin, chacune des parties a à cœur de renouer les liens avec le passé. Les moines de Tiron ayant emporté avec eux des spécimens de variétés anciennes, aujourd’hui disparues sur le domaine de l’abbaye de Thiron, nous avons, avec nos amis de Newburgh, le projet de les réintroduire chez nous.
Ceci suppose :
- Que nous trouvions un endroit pour replanter les arbres greffés qu’ils veulent nous confier : autorisation de l’architecte des bâtiments de France pour procéder dans l’enceinte du Domaine à cette plantation, transit des sujets au regard des normes sanitaires, conditions de conservation des sujets jusqu’à replantation.
- Que nous envisagions dans notre mise en place du verger-conservatoire la possibilité de tenter une reproduction à partir de greffons issus d’Ecosse : transit des greffons au regard des normes sanitaires, conditions de conservation des sujets jusqu’à replantation.
Riches échanges donc lors de cette rencontre qui nous a aussi permis de confronter notre méthode de greffage : alors que nous travaillons en hauteur pour permettre la culture ou l’élevage sous les arbres, le greffage en Ecosse se pratique au niveau du sol, les pratiquants estiment en effet que seules les racines sont importantes dans la reprise et la pérennité de la variété.
La réintroduction de variétés anciennes de poiriers descendants des sujets implantés par les moines Tironisiens est prévue pour 2012. C’est un objectif qui nous est cher car il tisse un lien supplémentaire entre les communautés ayant un rapport avec l’Ordre de Tiron, lien végétal celui-là mais pour autant patrimonial et qui, dans la perspective du grand rassemblement prévu à l’Abbaye de Thiron-Gardais en 2014, assure le retour vers les fondements de l’Ordre de Tiron.
La seconde association de la ville avec laquelle nous avons eu un contact a pour but la protection du musée d’histoire locale, conçu autour de l’historien et voyageur Alexander Laing. Ce natif de Newburgh a été le premier à vouloir protéger les ruines de l’abbaye de Lindores, et à mettre en valeur l’héritage des moines par ses recherches historiques. Il a légué ses biens pour réaliser une enceinte autour de l’abbaye et protéger les ruines qui étaient ouvertes aux animaux et aux pillages. Aujourd’hui les ruines sont la propriété privée de la maison d’à côté.
Le musée, menacé de fermeture par le gouvernement écossais, expose l’intégralité de la bibliothèque de Laing, ainsi que de nombreux éléments ayant trait à l’histoire locale et plus précisément à l’implantation des moines dans la région.
Nous avons ainsi pu visiter à la fois les ruines de l’abbaye, très bien conservées, et le musée Alexander Laing de Newburgh.
Grâce à la bienveillance de nos hôtes, nous avons également pu visiter une ancienne bâtisse restaurée appartenant à des habitants de la ville, au sein de laquelle des éléments architecturaux de l’abbaye sont visibles (notamment des chapiteaux et socles sculptés). Dans le hameau voisin de Den of Lindores, nous avons pu nous rendre jusqu’aux ruines du château du seigneur local, autour duquel les moines de Tiron auraient construits 7 moulins au service de l’abbaye. Ce nombre donne encore une fois une idée de l’importance de l’abbaye.
Nous avons enfin visité le verger communautaire de Newburgh avant de rejoindre nos hôtes pour un dîner au cours duquel il a été remis à Mr Victor Provôt une plaque de verre gravée du dessin de l’abbaye. Nous avons pu offrir la médaille de la ville aux élus locaux ainsi qu’aux membres des associations présents.
Nous avons de plus offert la plaque de l’Ordre de Tiron à Mr Kevin Reilly qui, avec l’accord des propriétaires du domaine de l’abbaye, la fera apposée à l’entrée du domaine. Un pack touristique présentant le Perche a enfin été remis aux élus locaux.
Recherches historiques :
Comme Kelso et Kilwinning, le plan de cette abbaye est assez unique en Ecosse.
Et cette pierre rouge devient de plus en plus caractéristique des abbayes de l’Ordre de Tiron à commencer par l’abbaye de Thiron elle-même en grison, toutes les abbayes de l’Ordre de Tiron en Ecosse ont été réalisées avec cette pierre.
Futurs projets :
Organisation d’une série de voyages des enfants des deux villes en France et en Ecosse sur le thème de la botanique et de la conservation des vergers de pommiers et de poiriers importés par les moines de Thiron. Des échanges sont envisagés avec l’école de Thiron-Gardais et Lindores. Echanges de greffons de poiriers anciens et parrainage d’arbres du verger conservatoire de Thiron-Gardais par les membres de l’association (Orchard group de Newburgh). Visite d’une délégation de la ville en 2014 pour les 900 ans de l’abbaye. Certains membres des associations locales qui ont organisées notre venue ont exprimé le désir de faire des voyages touristiques dans le Perche (nous leur avons remis le pack touristique du Perche).
Liste des contacts:
Mr Kevin Reilly, propriétaire d’une construction des moines de Tiron, membre actif de l’association du verger de Lindores et notre principal contact.
Mr Gordon Pitkethly, Président de l’association historique de l’abbaye de Lindores
Mme Ingrid Haas, Présidente de l’association du verger
Dr Crispin W. Hayes, spécialiste des fruitiers
Mr Neil Anderson, ancien président de l’association à l’initiative du verger conservatoire
[1] Voir en annexe 1 les plans des vergers anciens de la ville.
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De l'abbaye de Lindores à l'abbaye d'Arbroath
Reconstitution historique de la signature de la déclaration d'Arbroath |
Accueil/Echanges:
Reconstitution de la signature de la déclaration d’Arbroath (déclaration d’indépendance écossaise) par les membres de l’association historique d’Arbroath. La rencontre a été couverte par la presse locale et la chaîne de télévision régionale STV[1]. Visite de l’abbaye d’Arbroath et du musée qui y est rattaché.
Visite du manoir Hospitalfield, bâti sur les ruines de l’ancien hôpital des moines de l’abbaye d’Arbroath.
Remise de la médaille de la ville aux membres de l’association, ainsi que de la plaque de l’Ordre de Tiron qui sera apposée sur les murs de l’abbaye.
« L’Abbaye d’Arbroath, dans le Comté d’Angus, fut fondé en 1178 (et subsista jusqu’en 1606) par le roi d’Ecosse, William the Lion. La construction du monastère fut aidée par les moines de l’abbaye de Kelso dépendant aussi de Tiron. L’église de l’Abbaye d’Arbroath fur édifiée en l’honneur de Saint-Thomas Becket et comme en témoignage. La consécration de cette église eut lieu le 8 mai 1233. Elle devait connaître par la suite bien des guerres. En 1527, il y avait encore dix-sept moines, un prieur et son adjoint. En 1543, Lord Ogilvie sauva l’abbaye de la destruction totale. En 1606, l’abbaye fut transformée en seigneurie. La ville d’Arbroath est un port sur la mer du Nord, à 16km à l’Est-Nord-Est de Dundee. » (Source « Tiron et Moulineuf » de Michel Cabanes et Jean-yves Lagrange)
Recherches historiques :
L’abbaye d’Arbroath est très bien conservée et des traces tangibles de l’ordre des moines de Tiron y sont visibles, notamment sur la tombe du roi William the Lion. On retrouve dans les matériaux utilisés une pierre rouge qui rappelle la couleur des pierres rousses spécifiques du Perche. Ce type de couleurs est présent dans la plupart des abbayes et prieurés de l’Ordre en Ecosse.
Le petit musée expliquant l’histoire de l’abbaye fait de nombreuses références à l’ordre des « tironésiens » et semble très au courant des pratiques et des valeurs religieuses des moines de Tiron. L’abbaye d’Arbroath était une des plus influentes d’Ecosse, et aussi l’une des plus renommée, grâce au rôle joué par ses moines lors de la déclaration d’Arbroath. Il s’agit de la déclaration d’Indépendance écossaise qui fut rédigé par l’abbé d’Arbroath. Cette information témoigne une fois de plus du rôle politique majeur des moines de Tiron en Ecosse.
Nous avons découvert lors de la visite du manoir Hospitalfield (bâti sur l’emplacement de l’ancien hôpital des moines de l’abbaye) une tradition de vergers conservés, ainsi que quelques ruines dont l’origine, bien qu’encore inconnue, remonte possiblement au temps de l’hôpital des moines.
Nous avons pu aussi remarquer parmi les blasons sculptés de la famille propriétaire du manoir victorien, la présence d’un blason sur lequel sont représentées des poires. Cet élément a pu être ajouté aux armes de la famille en référence au passé historique de l’emplacement de la demeure.
Tous ces éléments amènent à penser que les moines, à travers leurs implantations écossaises, ont transmis leur attachement aux valeurs fondatrices de l’Ordre : l’aide aux indigents (avec l’hôpital) et la pratique de l’artisanat et de la botanique (avec les vergers).
Futurs projets :
La venue d’une délégation de l’association de l’abbaye d’Arbroath en 2014 pour fêter à Thiron-Gardais les 900 ans de l’abbaye. Certains membres ont également exprimé le désir de venir visiter le Perche l’année prochaine.
Une double-adhésion entre les deux associations est également envisagée.
Enfin, les liens avec la Franc-maçonnerie de Kilwinning vont se poursuivre puisque Mr Wilson a émis le désir de continuer à échanger des informations historiques avec l’association. Les membres de la Loge de Kilwinning ont d’ailleurs tous été invités au rassemblement de 2014.
Liste des contacts :
Mr Paddy Quinlan (ami de l’association qui nous a fait visiter l’abbaye)
Mr Campbell Wilbourn (Président de l’association Arbroath Abbey Timethemes)
Mr Richard Irvine (membre de l’association Arbroath abbey Timethemes)
Mme Patricia Millar (membre du community council d’Arbroath)
[1] Voir la vidéo de l’interview : http://player.stv.tv/programmes/news-at-six-dundee-tayside/2011-07-07-1800/
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De l'abbaye d'Arbroath au prieuré de Fyvie
Pierres avec des symboles pictes au chevet de l'église de Fyvie |
« De l’Abbaye d’Arbroath dépendaient un hôpital et un prieuré : Fyvie.
Le Prieuré de Sainte-Marie et de Tous les Saints de Fyvie fut fondé vers 1285 par Reginald le Cheyne et rattaché à Arbroath (abbaye de l’Ordre de Tiron), sur la terre d’Ardlogy et de Lethendy. Ce prieuré peut avoir survécu à la Réforme, pendant quelques temps. Le prieuré de Fyvie était situé dans le Comté Aberdeen, à environ 40km au Nord-Ouest de ce port, sur la route de Banff. Il reste dans l’église de Fyvie quelques vestiges du vieux prieuré. (Source « Tiron et Moulineuf » de Michel Cabanes et Jean-yves Lagrange)
Accueil/Echanges :
Visite de l’église paroissiale de Fyvie où certaines pierres datant de l’ancien prieuré des moines de Tiron ont sans doute été réintégrées. Nous notons également la présence d’un calvaire ancien à côté de l’église, qui pourrait marquer l’emplacement de l’ancien prieuré.
Recherches historiques :
Nous n’avons pas pu déterminer précisément l’emplacement de l’ancien prieuré, notamment car la bénévole attachée à la paroisse de Fyvie semble penser que l’église a été construite sur le prieuré.
Toutefois il est clair que certaines traces antérieures à la construction de l’église font remonter l’histoire du lieu au temps des Pictes (peuple celtique écossais). Notamment certaines pierres gravées de signes celtiques.
Futurs projets :
Nous n’avons pas pu établir de véritable lien sur place, mais nous continuons les recherches et sommes désormais en contact avec certains membres du community council de Fyvie, Rothinorman et Monquhitter.
Liste des contacts :
Mme Penny Orpwood (community council de Fyvie, Rothienorman et Monquhitter).
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